Écrire un roman c’est aussi ça

Écrire un roman c’est aussi ça : passer des heures à faire Ctrl+F dans des documents Word et à tourner frénétiquement des pages d’epub pour essayer de retrouver une information bien précise qui est tout à coup devenue méga méga, MEGA importante. 

Est-ce que X a dit à Y que Z avait parlé à W ?

Est-ce que S aurait raisonnablement eu le temps de résumer la situation à U ? 

Est-ce que T a déjà glissé telle info à V, ou bien est-ce que je peux encore la dropper discrètement dans le chapitre N ?

Plus on avance dans une saga, plus les tout petits détails prennent du pouvoir. Parfois c’est génial : la réponse était sous notre nez depuis le début. Parfois ça demande un peu plus de réflexion, une idée géniale, ou un peu de rétrofit pour que toute l’histoire reste cohérente. C’est la partie fun même si elle est un peu stressante.  

Et non, on ne peut pas tout prévoir à l’avance : une histoire, c’est composé d’un milliard de petits détails. C’est pour ça que c’est magique et indomptable, comme une licorne ailée qui file à travers le ciel étoilé, ou une tueuse aux cheveux mauves armée d’une arbalète démoniaque.

Aujourd’hui j’ai préparé le salon de ce week-end (Trolls & Légendes, à Mons en Belgique), et après avoir trouvé la réponse à ma question, j’ai écrit dans les coins, 500 mots par ci, 500 mots par là.