50 livres dans la boutique avant la fin de l’année : le défi se poursuit ! Je viens de mettre en ligne le tome deux de Mages de la rue Monge au format ebook.
Dans L’Imposteur, les personnages du Reflet — le ténébreux Camille et la gentille Alex — explorent un peu plus avant leur relation étrange avec les miroirs. Et cette fois, les jumeaux maléfiques sont à l’honneur.
C’est une vraie histoire d’Halloween avec de l’étrangeté, de la sorcellerie au chamallow (Sibylle, la flamboyante cousine de Camille, fait son entrée dans la série), une soirée déguisée et une pointe d’horreur.
C’est aussi la première apparition de Valentin, un type normal que, personnellement, j’adore.
Pour fêter ça, voici un extrait non spoilant, du point de vue de la blonde Alex :
La vie a repris son cours, jusqu’à ce fameux trajet en ascenseur, au milieu du mois de septembre.
Camille et moi, nous nous rendions à un pitch client auprès d’une grosse PME de la région parisienne qui fabrique des petits gâteaux dans des emballages mignons en carton, autrement dit, le saint Graal pour une entreprise de design et de packaging comme la nôtre. Nous avions laissé nos pièces d’identité au comptoir d’accueil, empoché nos badges visiteurs, franchi la barrière électronique, et nous attendions l’ascenseur pour le neuvième dans un hall de marbre impersonnel.
Camille était de mauvaise humeur — je le soupçonne de ne pas trop aimer les trucs mignons — et j’essayais de le distraire pour éviter que le rendez-vous client ne tourne à la catastrophe.
Je lui racontais mes projets de vacances de Noël. Je n’avais plus qu’une semaine à prendre, vu que j’avais grillé tous mes jours de congé en août, mais j’avais décidé de me trouver un stage de traîneau à chiens dans le Vercors, afin de me dépayser au maximum.
— Ça ne te dirait pas d’essayer ? ai-je demandé, sans trop réfléchir.
— Je ne suis pas fan de chiens, a-t-il répondu du tac au tac.
J’ai souri, parce que ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre une personne aussi mal embouchée.
— Suis-je bête. Toi, il te faudrait un traîneau à chats. Ou bien un stage de balai volant.
— Ouah, a-t-il commenté, bonjour les clichés.
Mais il avait souri et c’était quand même le but de l’opération.
— À qui la faute ? ai-je rétorqué. Il ne tient qu’à toi de me prouver que tu ne passes pas tes nuits à danser nu autour d’un feu de camp dans le bois de Vincennes. Pour l’instant, le peu que j’ai vu de ta vie cachée était plutôt folklorique, tu dois bien l’avouer.
Les portes de l’ascenseur se sont ouvertes et sans réfléchir, distraits par notre conversation absurde, nous sommes entrés dans la cabine.
Le reste est dans la boutique, et sur toutes les grandes plateformes, j’ai listé les liens ici.
Demain, je vous parlerai du tome trois, qui est une histoire de Noël.