Merci à toutes celles & ceux qui ont soutenu les Terribili à l’occasion de la sortie de Masque de fer ! Merci-bisous de loin spécialement aux bonnes fées qui ont relu et relevé les dernières erreurs & coquilles, jusqu’aux lectrices magiques qui ont commenté sur Amazon ou fait du bruit sur leur fil ou sur leur blog.
Personnellement, cette série de romances fantastiques un peu noires mais avec des personnages absolument droits et honorables est une des choses qui m’apportent le plus de bonheur en ce moment. Du coup, j’ai embrayé directement sur l’écriture du tome 4. Il faut dire que Christian, le designer qui crée les couvertures, m’en a fait une qui déménage pour l’histoire d’Apollonia.
Si vous lisez en epub, les Terribili seront bientôt disponibles plus largement sur les boutiques en ligne comme Kobo et Apple Books. Plus d’infos prochainement.
Cette semaine…
J’ai émergé de week-end prolongé avec 12 kilos en plus, de l’amour plein le cœur, des idées bien changées par les magnifiques paysages du Jura sous la pluie, et… un impérieux besoin de silence 😀 (ça s’appelle un week-end d’Ascension en famille).
J’ai relu pour la Xe fois le premier tome de ma nouvelle série en anglais (j’ai fini d’écrire le 2e, il va falloir songer à les publier. gloups).
J’ai écrit le début du tome 4 de Terribili. Comme je sors de l’écriture d’un roman en anglais, j’apprécie doublement la fluidité à laquelle les choses sortent de mon imagination pour atterrir sur la page à la vitesse du WTF tout en me surprenant par des formulations de derrière les fagots. J’ai été nourrie aux classiques dans ma jeunesse et par ce qui semble une infinité de strates de langage successives. Mon histoire avec l’anglais, elle, est une passion qui date de l’âge adulte, écrire en anglais est par définition moins instinctif. La maîtrise parfaite de la langue est loin d’être tout dans l’écriture (je sens que je vais m’attirer des foudres en affirmant ça, haha), mais c’est agréable d’avoir cet outil en plus.
J’ai fait le tour des livres inédits qui traînent dans mes fichiers et que je dois mettre en précommande. J’ai fait un fichier excel et je me suis fait peur. La primeur des infos ira à ma newsletter 🙂 Mages 6 ? yep.
J’ai lu le tome 3 de Black Magick par Rucka & Scott, que j’avais attendu comme le père Noël. Je suis restée un peu sur ma faim. Les dessins et l’univers restent inoubliables mais je lis pour l’histoire et il m’en faut PLUS. Rowena prend quand même quelques décisions bien pourries, donc ça c’est chouette.
J’ai regardé de la chicklit espagnole (Valeria) et de la fantasy sur Netflix (Shadow & Bone). Dans S & B j’ai apprécié certains trucs (le fonctionnement de l’équipe de voleurs <3 et les chorégraphies de bastons inoubliables, bref, tout ce qui renvoie de près ou de loin à de la compétence extrême) et envisagé d’autres détails avec perplexité (la magie facile, les subplots de romance complètement téléphonés ?). Je parle de la série TV. Je n’ai pas lu les romans de Leigh Bardugo, et maintenant il va falloir.
J’ai bavé sur Elipsa, la future nouvelle liseuse de Kobo. On va pouvoir corriger les manuscrits directement sur la bête avec un stylet, et je sens que ça va changer ma vie. J’ai poussé un squee si sonore que toute la conf call de mon mari a été alertée. Et j’ai déjà commencé à compter mes sous pour investir.
J’ai écouté Braver sa nature sauvage (Brené Brown). En VO, Braving the Wilderness. Je l’écoute en VF parce que je suis tombée sur une promo. Même en traduction, la sophistication et le courage de ses mots me font en ce moment un effet radical. C’est très centré sur un point de vue américain, mais les enseignements sont universels.
J’ai lu It’s Not Me, It’s You de Mhairi McFarlane et je suis temporairement réconciliée avec les superhéros. Le problème en général, c’est juste que presque toutes les histoires de superhéros sont écrites par des mecs pour des mecs. Mais je compte sur Ladybug pour changer le monde, on le savait déjà. J’embraye sur L’arbre de cendre de Calliopée Verdet.
J’ai désinstallé des apps de mon téléphone (oui, FB, je parle de toi). Après une année de quasi-monopole sur la relation, les réseaux sociaux ont laissé un trou dans la tête et je commence à ressentir des effets physiques inquiétants genre des attaques de panique (rien qu’en écrivant ceci, d’ailleurs), des moments d’absence en scrollant, sans parler de la façon dont la culture du commentaire dégrade une pensée qui avait déjà du mal à se structurer. C’est compliqué parce que les réseaux sociaux sont aussi pleins de communautés géniales et qu’ils sont, concrètement, mon lien avec VOUS et que j’ai envie d’échanger avec VOUS. Le problème, c’est que mon cerveau n’est pas armé pour gérer les bruits parasites en ce moment (en temps normal, c’est déjà pas brillant). Je vais rester là-bas mais différemment, et je vais habiter un peu mieux mon site à moi.
Ah, je pensais qu’il ne s’était rien passé cette semaine, mais finalement si. Et chez vous ? quoi de neuf ?