Salut, 2020 !

Vive la rentrée, les gens ! J’adore les rentrées. Je ne prends jamais de bonnes résolutions, mais j’ai des projets plein mes tiroirs et tout est encore possible. Je fais partie des gens qui prévoient trop de choses, quitte à en laisser tomber certaines en cours de route, parce qu’entretemps, j’en aurai accompli plus que si je n’avais rien prévu, vous me suivez ? 

Comme j’aime bien tenir mes promesses quand même, tous mes projets ne sont donc pas officiels. Voilà ce que je peux vous dire : 

En 2020, il y aura des romans ! (duh) Vous pouvez compter sur : 

La suite de Mona Harker. Je suis en train d’écrire le tome 4, d’ici quelques semaines j’aurai même une couverture à vous dévoiler, et j’ai déjà pris rendez-vous avec ma designer pour la couverture du tome 5. Donc à moins d’une catastrophe magique, deux volumes cette année, un au printemps, un en automne.

Et vous, vous avez prévu quoi cette année, à part l’apocalypse magique ?

La suite de Terribili. Le tome 2 arrive en février, j’en suis aux dernières corrections, je vous montrerai bientôt la couv et le résumé si vous êtes sages (les abonnés de ma newsletter en premier). Je vise un livre tous les 3 mois dans cette série, souhaitez-moi bonne chance. 

D’abord Markus et puis bientôt Falk. Ensuite Furio découvrira le pot aux roses, Apollonia fera une grosse bêtise, et puis…

La suite des Mages de la rue Monge. Impossible d’établir un planning définitif compte tenu de tout ce qui précède, mais une chose est sûre, ça va continuer. Il y a des dates qui s’imposent d’elles-mêmes. À commencer par un certain anniversaire, le 24 juin. La série n’est pas dans l’abonnement Kindle, elle est appelée à sortir sur toutes les plateformes et dans tous les formats. Il y a eu un bug sur Amazon, et le tome 1 (la novella Le reflet seule) est resté coincé dans les tuyaux, MAIS on peut toujours le lire dans Trois fois deux, avec les textes de Marion et Tamara en plus, donc c’est encore mieux. Et sinon, elle est disponible sur un bon nombre d’autres plateformes en ligne : Kobo, Apple books, Barnes&Noble (hein, on ne sait jamais…). Si d’ici février vous ne trouvez pas ces livres sur votre canal de distribution préféré, faites-moi signe. 

En 2019, j’ai aussi commencé à écrire en anglais. Des nouvelles que je suis encore en train de faire tourner dans les rédactions US, et des débuts de romans (c’est fatal quand on écrit beaucoup de nouvelles). Je vais continuer, parce que c’est très amusant, et forcément, il faudra bien publier tout ça un jour. Donc, ne vous étonnez pas trop si vous voyez passer des livres en anglais qui ne ressemblent à aucune traduction du français, ce sera normal.

Oui, cela fait beaucoup de livres. Je suis autrice indépendante à plein temps. Ça veut dire que c’est moi qui décide de mon rythme de publication et que j’ai beaucoup de temps pour écrire. Donc j’avance vite, c’est logique. Il faut bien les occuper, ces journées. Et puis, il reste tant d’histoires à raconter. Et je ne suis pas une grande fana-gouroue du marketing. 

Ça ne veut pas dire que je compte me terrer dans ma caverne 100 % du temps, cependant. 

Ma priorité cette année sera de distribuer plus largement mes livres. Beaucoup de gens très bien lisent en epub (et bien sûr, en version papier). Tout le monde n’est pas sur les marchés Amazon. Il y a un équilibre à trouver pour les jeunes auteurs indépendants, entre les ressources précieuses de l’abonnement Kindle à court terme qui peuvent réellement vous mettre le pied à l’étrier, et la nécessité de se développer de manière durable — autrement dit, diversifiée. 

Par ailleurs, j’aimerais vraiment travailler davantage avec des librairies. Ça veut dire, évidemment pour commencer, mieux comprendre comment elles fonctionnent, ce qu’elles attendent, et ce qu’une autrice de SFFF indépendante peut leur apporter. 

Je vais essayer de donner davantage de nouvelles, mais pas juste sur les réseaux sociaux. J’ai l’intention d’alimenter un peu plus régulièrement ce blog, tout en restant disponible sur Instagram et Facebook. J’aime bien le format Twitter, et j’apprends beaucoup de choses en suivant certaines discussions, mais pour les personnes hypersensibles et les cerveaux déjà bien dispersés à la base, Twitter est plutôt catastrophique. 

L’idéal, ce serait qu’on se rencontre en vrai. Comme beaucoup d’écrivains, je ne suis pas une adepte des endroits bruyants et de la foule. J’adore les salons mais il me faut, ensuite, quinze jours pour m’en remettre. L’idéal, ce serait que l’on se retrouve dans votre librairie préférée, qu’en pensez-vous ?