Je ne sais plus trop comment la coïncidence s’est présentée exactement, mais l’occasion était trop belle : lancer une nouvelle série d’urban fantasy depuis la ville où elle se déroule et en profiter pour participer à une conférence d’auteurs indépendants, et en passant grappiller quelques jours de lumière en plein mois de novembre… c’était une évidence 🙂 il fallait prendre l’avion, avec C.C. Mahon, Mona Harker et Erica St Gilles (nos héroïnes) et aller voir tout ça de plus près.
Pourquoi toutes les 4 ? Parce que Vegas Paranormal, l’univers commun que C.C. et moi avons fomenté ensemble, héberge nos deux séries parallèles qui s’entrecroisent (plus d’infos ici).
La semaine a filé à toute allure dans un tourbillon d’hôtels-casinos kitsch et de rencontres enrichissantes, et le lancement s’est bien passé. MERCI pour tous vos petits mots depuis la France, c’était génial de garder le contact et d’avoir de vos nouvelles. Et le lancement des deux séries s’est bien passé. Vous êtes déjà quelques-un.e.s à avoir apprécié Mona et sa tendance à prendre les choses en main 🙂 j’adore entendre ce que vous en avez pensé. N’hésitez pas à faire coucou !
Voilà en bref ce que j’ai rapporté de mon voyage :
1. Des milliards de photos
Il me faut un quart d’heure pour tout faire défiler à grande vitesse (un peu plus si ma fille regarde toutes les vidéos). Las Vegas est magnifiquement photogénique, dans son genre. Et parce que je suis une nerd, j’ai aussi pris des notes (C.C. pourra confirmer).
2. Des infos croustillantes sur la ville
Des casinos géants reliés entre eux ! En forme de pyramide, de château fort, de cirque ! Des aquariums dans des piscines ! Des machines à sous Wonka ou Britney Spears ! Des moquettes hallucinogènes ! Des hôtels hantés ! Des anecdotes croustillantes sur le business du mariage à la sauvette ! Bref, il y a de quoi faire pour un auteur de fiction. La ville toute entière est une gigantesque anomalie, un affront à la réalité. Tout à fait mon genre d’endroit 🙂 C’est confirmé, pour une série d’urban fantasy, c’est d’enfer. Il y a fort à parier que ce voyage va informer notre écriture et nous inspirer des nouveaux lieux, créatures & situations. À suivre !
3. Du swag de malade (oui, pour vous)
Nous avons fait du shopping et acheté des petits souvenirs, afin de vous assurer à vous aussi une expérience aussi kitsch que possible. Nous organiserons tantôt un jeu concours ou deux pour gagner des Vegas Box (TM). Stay tuned.
4. Des envies de désert
Derrière la ville, la folie des casinos, les buildings vertigineux, au-delà des quartiers résidentiels avec leurs petites maisons cubiques qui ont tout de suite l’air minuscule à côté de cette démesure, il y a… le désert. Je ne sais pas pour vous, mais moi, il me fascine, et maintenant, il me fait de plus en plus penser à la magie. Le temps a un peu manqué pour l’arpenter, ce sera pour une autre fois.
5. Des tonnes d’inspiration pour écrire la suite
C’est pas que j’en manquais, mais… maintenant j’ai encore plus envie de retrouver Mona (et Seb. Et Elsie. Et Brit-Brit. Et Marcellin) et de poursuivre l’écriture des tomes 2 et 3. Pour le moment, cette parenthèse mise à part, je suis plongée dans l’écriture de Sorcières & Chasseurs 4 que je dois rendre à la fin de l’année. En 2019, mon éditeur m’a demandé d’espacer un peu mes publications avant ou après un tome de S&C. Ça veut dire que la fenêtre de tir est toute trouvée : Mona 2 & 3 sortiront entre fin avril et début juin. Ce n’est pas l’idéal, mais ça va arriver vite. Vous aurez très probablement des nouvelles d’Erica avant. Et des histoires courtes de ma part via la newsletter (d’ailleurs, à ce propos, si un personnage ou une ethnie particulière vous intéresse, faites signe, sinon vous allez vous retrouver avec de la chicklit de goule ou un poème en alexandrins sur les survivalistes. Vous me connaissez maintenant.)
6. De l’énergie
Après avoir rapidement rechargé nos batteries au soleil, C.C. et moi sommes allées assister à une convention d’auteurs indépendants dans un hôtel plus excentré (mais tout aussi kitsch). La convention était à but non lucratif, juste des auteurs à succès qui avaient envie de partager ce qu’ils ont appris. L’énergie positive dégagée et l’ambiance d’entraide étaient tout simplement phénoménales.
7. Des idées plus claires sur l’écrivain que j’ai envie d’être
Ça m’a permis de réfléchir à ce que je voulais écrire et à la façon dont je veux vivre ma vie d’autrice indépendante. Et bien sûr, de piquer quelques bonnes idées aux auteurs américains — en matière de goodies, par exemple, certains assurent un maximum. Ils ne font pas les choses à moitié !
8. Des liens transatlantiques
Comme toujours quand on est dans sa vraie tribu, les conférences ont été ponctuées de rencontres et de conversations improbables sur les dragons, la chasse aux monstres, la romance paranormale ou l’apocalypse zombie ! C’est toujours bien de construire des ponts par-dessus les océans et vers la lune.
Et maintenant… il est temps de retourner au travail. Comme j’adore mon travail, je suis contente aussi d’être de retour même si la perf de café est nécessaire.
Si jamais vous m’avez envoyé un message et que je n’ai pas répondu, c’est qu’il est passé à la trappe dans une faille spatio-temporelle à la faveur du jetlag. Toutes mes excuses. Si je ne vous réponds pas d’ici la fin de la semaine, faites-moi signe à nouveau ?
Enfin, si Un pour taper sur l’autre a eu la chance de vous plaire, et que ce n’est pas trop compliqué pour vous, ça aiderait beaucoup le livre que vous en parliez autour de vous, aux gens qui pourraient être intéressés & de la manière qui vous paraît adaptée (commentaire Amazon / Babelio / signaux de fumée / tirage de couettes…). Un grand merci à tous c.elles.eux qui l’ont déjà fait. Je peux vraiment vous garantir que c’est déterminant pour le succès de la série.
Et du feedback. Pour éviter la chicklit de goule. À moins que vous ne souhaitiez véritablement lire de la chicklit de goule.
Excellente semaine à vous <3 !